Courant toujours par monts et par vaux Léna tue des monstres ou bien court plus vite que son ombre lorsque ceux-ci sont trop imposants. Mais avec la ferme intention de retourner auprès d’eux afin de les occire.
La vengeance est un plat qui se mange froid.
Puis un jour, blessée, ses forces l’abandonnant elle s’allonge sur un rocher, attendant que la nuit tombe pour avancer sans être vue. Seules les étoiles pourront la guider à travers la forêt.
Mais un vent frais la saisit. Elle se recroqueville pour se protéger et finit par s’endormir.
L’aube point le bout de son nez et les premiers rayons de soleil viennent la caresser doucement lui apportant la chaleur dont elle a besoin.
En ouvrant ses yeux, Léna voit qu’elle n’est pas seule. Elle aperçoit une ombre agenouillée dos au soleil. Eblouie elle se lève et voit que ce n’est pas un rêve. Léna avait devant elle un jeune mage à l’allure fort élégante, robuste et svelte. Les traits de son visage sont fins et laisse paraître une grande douceur.
Il la salue puis se présente.
Elle lui sourit puis lui répond :
- Bonjour Trenth-Enrath, tes soins me redonnent la force et ta présence m’est d’un grand réconfort.
Elle le contemple tout en buvant ses paroles. Elle venait de rencontrer le grand mage Trenth-Enrath. Depuis plusieurs heures il lui apportait les soins nécessaires à sa guérison et veillait sur elle.
Subjuguée par sa présence, elle en oubliait ses blessures qui se transformaient rapidement en de simples écorchures. Elle en oubliait la douleur.
Son petit cœur battait la chamade.
Elle venait de rencontrer l’âme sœur.
Il venait de lui prendre son cœur.